La communication alternative et améliorée
De nombreuses personnes en situation de handicap, qu’elles soient enfants ou adultes, n’accèdent pas, ou peu, au langage oral, qui est notre code commun de communication.
De nombreuses personnes en situation de handicap, qu’elles soient enfants ou adultes, n’accèdent pas, ou peu, au langage oral, qui est notre code commun de communication.
Les difficultés peuvent être déjà présentes chez le très jeune enfant (paralysie cérébrale, polyhandicap, maladie génétique, troubles du spectre autistique ou neurodéveloppementaux, surdité, déficit visuel…) ou survenir au cours de la vie, conséquence d’une maladie ou d’un accident (accident vasculaire cérébral ou traumatismes crâniens sévères, maladies neuro-dégénératives…)
Toutes ces personnes sont des êtres de communication.
Elles sont souvent dépendantes de leur entourage pour trouver et intégrer les stratégies, supports et outils de communication qui leur sont adaptés.
Tous relèvent de la CAA (Communication Alternative et Améliorée).
La CAA ne peut se limiter à une méthode toute faite. Elle est toujours multimodale.
Certaines personnes communiquent par des canaux extra-verbaux : les regards, les mimiques, les postures et l’utilisation d’objets courants.
Certaines personnes accèdent à une communication symbolique, donc verbale, même si elle ne sera peut-être jamais orale. Elle peut s’appuyer sur des gestes, des signes, des objets, des photos, des images, des pictogrammes et/ou le langage écrit. Elle utilise ou non les nouvelles technologies.
Pour certains, les moyens ci-dessus viennent remplacer une parole absente, la communication est dite alors « alternative ».
Pour d’autres ils viennent soutenir le langage oral, la communication est alors dite « améliorée ».
La CAA a aussi pour objet de créer des outils qui permettent de mieux connaître la personne. Ces outils donnent des bases de communication aux interlocuteurs et permettent d’inscrire la personne dans son histoire, dans sa pensée et dans son quotidien.
La CAA se construit pour chacun, par étapes, et s’accompagne d’observations précises à la fois motrices, sensorielles, relationnelles et cognitives, dans une relation permanente entre l’ensemble des aidants naturels et professionnels.
La communication est fondatrice de l’être. Tout être humain doit être reconnu dans ses capacités, ses démarches de communication et bénéficier d’un accompagnement à la communication qui lui correspond.
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