Nous tous, citoyens autonomes, utilisons des formes de communication variées, en appui ou en complément du langage oral : ce sont des gestes, des signes, des images (photos, dessins, pictogrammes), des mots écrits, parfois à l’aide d’outils technologiques. Ils nous permettent aussi de soutenir notre mémoire ou notre pensée : ce sont des pense-bêtes, des listes, des agendas, des schémas, des cartes mentales (mind maps) etc…
Les mêmes outils permettent à la personne en situation de handicap de communication de compenser ses difficultés à comprendre et à se faire comprendre, ou à élaborer sa pensée. Elle en a donc encore plus besoin que tout un chacun, ceci aux différentes étapes de sa vie et de ses apprentissages.
Ces outils peuvent être plus développés que les nôtres. Cela nous confronte à la difficulté de choisir celui qui pourrait être le plus adapté aux compétences et aux besoins de la personne en situation de handicap complexe de communication, et qui lui permettrait de bénéficier de stratégies opératoires diverses en fonction des différents contextes et partenaires.
Ces deux journées passeront en revue les différentes techniques ; plusieurs d’entre elles nous viennent de pays étrangers où elles sont utilisées couramment.